Des acteurs du monde de l’éducation de Bobo-Dioulasso (Ouest burkinabè) ont organisé un voyage dans la capitale burkinabè. Objectif : Prendre contact et s’informer sur le dispositif et les moyens utilisés pour l’inclusion.
Arrivés à Ouagadougou le 20 avril, les Bobolais ont pu visiter des structures dont le CEFISE et l’UNABPAM, structure pour des personnes aveugles et malvoyantes. Au CEFISE, les visiteurs ont d’abord fait le tour du service où ils ont pu toucher du doigt l’essentiel du dispositif et s’entretenir avec des responsables de sections. Il s’agit notamment de ceux d’orthophonie de psychologie de l’éducation et d’audiologie. Ils sont aussi passés dans les ateliers de tissage-teinture, de menuiserie et le jardin au sein duquel est logé un poulailler.
Ouagadougou abrite pas mal de structures qui ont une grande expérience de l’Education inclusive. « C’est pourquoi nous sommes venus nous informer davantage» a affirmé le chef de mission Salam Ouédraogo. Après avoir touché du doigt les réalités du Centre, la délégation a poursuivi avec une séance d’échange avec les responsables du Centre. Ce fut l’occasion pour la Directrice, Madame Thérèse KAFANDO de présenter les activités de son organisation. A l’issue de l’échange, le comité de pilotage pour l’éducation inclusive par la voix de sa Secrétaire Générale, Fatou Cissé, a félicité la cheffe d’équipe du CEFISE pour « le bon fonctionnement, le dynamisme et le travail impeccable que nous avons constatés ». Elle a ensuite souhaité que les partenaires s’engagent davantage à accompagner le Centre dans ses tâches.
L’hôte du jour, à son tour, loué l’initiative et souhaiter que l’exemple de Bobo soit imité par toutes les autres régions afin que l’inclusion soit une réalité partout au Burkina.
Le comité de pilotage pour l’E.I de Bobo est mis en place afin de rendre effective l’éducation inclusive dans la région des Hauts-Bassins. Pour ce faire elle mène des activités de plaidoyer et de sensibilisation pour amener enseignants, parents et communautés à comprendre et à accepter que les enfants handicapés peuvent évoluer dans un cadre inclusif.
Émile GANDEMA